Jean-Christophe Aubrée illumine la tournée des stades d’Indochine avec 794 projecteurs GLP

Design unique et immersif pour la finale 13TOUR du légendaire groupe français à Lille.

C’était un rôle à la mesure de Jean-Christophe Aubrée, ayant auparavant travaillé sur d’autres tournées de haute volée, et assisté Thomas Dechandon lors de la tournée qui précédait ces deux concerts couronnant cette tournée « 13TOUR » qui avait débuté en février 2018.

Nicola Sirkis, le leader historique d’Indochine, avait décidé de créer un tout nouveau show pour ces deux dernières dates en stade, et d’en faire une grande surprise pour ses fans. Pour aider à parfaire ce final avec panache, Jean-Christophe Aubrée a utilisé plus de 1.000 projecteurs, dont 794 GLP de la série Impression X4, tous fournis par PRG France en piochant dans le stock de location de leurs autres bases européennes.

Toit de lumière

La grande majorité des lyres Impression X4 a été affectée au toit, l’éclairant en supplément des 36 autres pour la scène en forme de croix et ceux du bord du proscenium, créant du volume et de la profondeur, et 36 plus petits modèles Impression X4 S positionnés en pourtour des musiciens sur scène.

Jean-Christophe Aubrée s’est régulièrement approprié les qualités et possibilités des projecteurs à LED de GLP pour les salles de festival en Europe. « Dernièrement, j’utilisais les barres motorisées impression X4 Bar 20 et l’impressionnant stroboscope hybride mobile JDC1 pour créer des compositions très intéressantes », déclare-t-il.

Au stade Pierre-Mauroy à Lille, où se déroulaient les spectacles affichant complets devant à chaque fois 30 000 spectateurs, les projecteurs étaient suspendus à une hauteur de 30 mètres, et devaient donc fournir toute leur puissance.

« Je recherchais un produit fiable capable d’atteindre une uniformité maximale sur 758 projecteurs de même type, sans aucune dérive de couleur ni sur le dimmer. La précision était ma principale préoccupation car ils réagiraient tous ensemble, comme un seul et immense projecteur. ” Cette synchronisation et cette chorégraphie en faisaient un élément essentiel.

Formes, abstraction, graphisme

"Le zoom du X4 m'a aussi beaucoup aidé, même à cette hauteur, en transformant ce très gros élément global d'éclairage en différentes formes, parfois abstraites ou graphiques."

Le système de montage était une autre source de préoccupation, mais là encore, les modèles GLP ont remporté le défi haut la main. «Lorsque vous avez 722 projecteurs qui doivent coller à un agencement précis, il est très agréable de disposer d’un système de fixation simple et peu encombrant, comme celui du X4, ce qui rend l’installation extrêmement efficace.»

Comme Nicola Sirkis, leader d’Indochine, voulait que cette expérience dans un stade soit aussi immersive que possible, Aubrée avait pour mission de "faire oublier le lieu aux spectateurs, les terres perdent le sentiment de dimension et de distance."

”En conjonction avec le mur vidéo de 50 x 15 m, sur lequel étaient projetées des images vidéo des musiciens et d’autres effets, il y avait un dais lumineux de 72 x 34 m, comportant 722 impression X4, la clef de voûte de son concept lumière.»

«A certains moments dans le spectacle j’ai eu l’impression que le toit lumineux était en fait plus proche qu’en réalité, et c’était une belle impression de perdre ainsi ses repères, en quelque sorte. Mais la partie la plus passionnante fut d’éclairer les musiciens eux-mêmes, dit-il. » C’est çà qui créait le plus grand impact sur le public via les caméras Live, l’énergie pulsait 20 fois plus fort et de façon 20 fois plus éclatante.»

Discrets et lumineux, des côtés ou en contre-jour

“C’était bien de pouvoir disposer d’un projecteur aussi compact que le X4S, mais en même temps avec une bonne pêche lumineuse. Je les ai utilisés en latéral et en contre sur les musiciens pour créer de la profondeur de champ pour les caméras qui servaient la retransmission sur l’écran géant.”
“Les projecteurs GLP se sont montrés fiables, en particulier en prenant en compte les températures subies sous le dais dans le stade. Ils sont puissants, souples, et assez astucieux dans le système de montage, la programmation, et l’utilisation en général.

Quand on a allumé tous les projecteurs du toit en même temps d’un coup, on était super contents de la réponse, aussi bien en douceur qu’en nervosité. Parfois le dais était illuminé de façon globale, d’autres fois via un mapping point par point ; dans les deux cas, ils étaient bien synchro et très fluides.»
Jean-Christophe Aubrée souligne l’excellente relation développée avec toute la production et avec Nicola Sirkis en particulier pour le succès de ces shows. « Cela m’a aidé à développer le projet et des idées jusqu’alors jamais abordées».

Il se félicite également d’avoir pu avoir à ses côtés une si solide équipe. Elle comprenait Laurent Boillot et Antoine d’Halluin comme responsables de projet, et Matthieu Bruni et Patrice Giono (chefs d’équipe lumière), entourés par une équipe de 20 techniciens de top niveau. “Ils m’ont tous aidé à rendre le résultat aussi fluide».